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MASONIC PAPERSpar Bro. LEON ZELDIS 33°
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A\L\G\D\G\A\D\L'U\ Trois-F\P\M\,
Mes T\C\et
Ill\
FF\ du Suprême Conseil, T\C\FF\
dans vos grades et qualities:
Quand on parle de symbolisme, on adopte parfois l'attitude de se borner
aux usages plus ésoteriques du symbole, comme, par example, nos symbols maçonniques,
ou bien les symbols religieux et mystiques, comme la croix, la mandala et la
menorah.
On oublie, ou peut-être on ignore a dessein, que les symbols sont aussi
la base fondamentale de notre existence intellectuelle et, spécialement,
affective.
Prenons, pour commancer, notre intellect. Le
discourse, la raison, la logique, ils sont tous dependants du langage. Et,
qu'est-ce que la langue, sinon un vaste rassamblement de symboles? Je
ne me raporte pas seulement a l'écriture, c'est à dire aux alphabets et aux
systèmes divers d'écriture hiérogliphique. Evidemment, ce sont tous des
symboles, mais je parle des mots eux-mêmes. Le mot "chat" n'est pas
en chat, et avec le mot "poule" on ne peut pas faire de potage. Korzybski, l'auteur de la Sémantique Générale, a dejá
remarqué que la carte n'est pas le terrain. De la même façon, le mot
"triste" n'est pas triste. Chaque mot n'est qu'un
symbole conventionnel, souvant à plusieurs significations, dont les alterations
et les associations sont melangées entre elles et s'évoquent dans notre esprit
quand on prononce une parole.
Dites "Justice", dites "Napoléon", et comme dand le
cas de la petite Madeleine de Proust, notre àme est envahie d'ombres, de
fragments déchirés, de souvenirs et de connections, sans oublier, bien
entendu, les réactions affectives que chaque mot provoque.
La
beauté est symbole, dissait Plotinus. Et un auteur plus récente, Gershon
Sholem, écrit dans "Les Grands Courants de la Mystique Juive" comme
suit:
Le symbole mystique est la representation expressible de quelque chose
trouvé au-delà de la sphère de l'expression et de la communication, quelque
chose qui vient d'une sphère où le visage, pour ça dire, tourne vers l'intérieur
et dehors de nous… le symbole ne "signifie" rien et ne communiqué
rien, mais it fait transparent quelque chose à l'extérieur de toute
expression.'
Un dernier point à ce sujet. Le
monde des significations de chaque mot est tout personnel. Chaqun apporte aux
mots une histoire individuelle, son développement mental et intellectuel, son
bagage d'experience et de réflexion. Les violins
d'automne de Verlaine ne sont pas semblables au violon de Paganini.
Cette multiplicité du symbole,
donc, lui donne son extraordinaire valeur pour communiquer des idées d'une façon
vraiment universelle, c'est-à-dire comprehensible par chaque personne dans son
proper langue, pour ainsi dire, d'une façon spontanée, sans avoir recours aux
définitions fatigantes.
Bien entendu, le pluralisme du symbole est ce qui lui
permet de s'interioriser en nous et de trouver la résonance intime dans le
coeur de chacun.
Il faux mentioner, que dans la
Chine il y'a plusiers langues parlés, tout different entre eux, mais tous les
Chinoises utilisent les même pictogrammes. Donc, même si deux Chinoises ne
parlent pas la même langue, ils peuvent se communiquer par l'écriture. D'autre
part, la possibilité qui donne le symbole pour une intérpretation personelle,
implique le danger d'intérpretation erronée. Il faux être conscient de ce
risque.
Mais procedons encore plus loin.
Des symbols il y en a sans limite. A
partir du symbolisme des rêves, les symbols de la mythologie, les symbols des
fables, et jusqu'aux symbols graphiques qui nous bombardent jour à jour,
repandus para la presse, la télévisión, la puissante publicité. Qui ne
connait pas la bouteille de Coca-Cola et le double arche de MacDonnald? Le lion
de la Métro-Goldwyn-Mayer et le lion Peugeot? D'autre part, même les enfants
sont au courant que le rouge annonce le danger, et que les tons rapides dans le
télephone se raportent à une ligne occupée. C'est
l'autre coté de l'universalité du symbole: sa facile comprensión et mémorisation.
Il est donc naturel que nombre d'ínstitutions,
au cours de l'histoire, ont fondé leur enseignement sur des symbols plus ou
moins reconnus comme tells.
Dans notre Ordre, évidement, l'utilisation des symbols n'est pas
seulement la base, mais le bâtiment tout entire. Toute notre philosophie et nos
enseignements sont transmis aux apprentis, aux compagnons et aux maîtres, par
une seule voie: le symbole.
La Franc-Maçonnerie est inseparable de sa symbologie, et on ne peut rien
apprendre en maçonnerie, sinon au moyen des symbols. Nos rituals, aussi, sont
symboliques d'un bout à l'autre. On ouvre les
travaux. Travaux? De quels travaux on parle? De travaux physiques? Certainement
non. Calcules mathématiques? Encore non. Et alors? Travaux symboliques. On
taille la Pierre brute, on donne lecture des "planches". Quelle sort
de planches? Ce papier-ci? Vous voyez ici une
balustrade? On couvre la loge. Ou est la couverture?
La clé que vous portez, à quelle porte va à ouvrir, sinon la porte de
connaisances?
Et nos rituels? Le rituel, écrit le Comte de Larmadie,
n'est que des symboles en action.
L'investigateur
Chilien Francisco Valera écrit: la connaisance peut être defini comme le
calcul de répresentations symboliques. C'est
tout. Nous
mettons dans les mains de l'apprenti des outils symboliques: le maillet, le
cisau, la règle de 24 pouces. Chacun de nos actes dans la loge, chacun de nos
rites, chacune de nos paroles, ont une signification essentiellement symbolique.
Eh bien, on va le demander. C'est bien connu. Pour cela on est venu ce soir, on a laissé la
télé et les pantoufles, pour venire écouter des vérites de La Palice?
Oui, mes Frêres, ce sont des platitudes, peut-être, mais elles sont,
quand meme, dirigées vers un certain but. Comme Shakespeare l'a dit, il –y-a
une certaine méthode dans ma follie. Le
premier objectif du travail maçonnique c'est de forcer les Frêres à penser,
à réflechir, à mediter, à soupeser, à évaluer, puis à conclure. C'est
n'est pas facile, mes Frêres. Pas du tout. C'est un effort lourd et ennuyeux,
de penser. On s'approche d'une idée, on peut presque la tâter, et puis, elle
nous échappe.
Cependant, la Maçonnerie nous vient en aide. Elle nous donne des
aide-memoires. Il ne faux pas faire un discourse philosophique sur l'égalité.
Il suffit de se rappeler du niveau. Que la vie n'est pas un jardin de roses,
qu'il y a des jours ou il vaudrait mieux rester au lit, et par contre, il y en a
d'autres quand tout marche bien, en notre faveur, quand chaque client passe
commande et le patron nous sourit. C'est la bas, le pavement, le carreau noir
suivi par le carreau blanc.
Mais allons plus loin encore. Pour
quoi, croyez vous, que notre venerable institution a survecu pendant que tant
d'autres ont disparu dans les couloirs de l'histoire? Ma réponse à cette
question est que, c'est parce que le symbolisme nous touche directement, it pénètre
au plus profonds niveaux de l'être, parce que notre cerveau, notre esprit,
fonctionnent d'une façon symbolique, analogique, et non pas logique et numérique.
De là l'attraction irresistible du symbole, de là la
force mystérieuse de notre Ordre. Le
symbolisme est la chaine invisible qui relie la fraternité au monde entier, et
à la fois, il nous donne la clé
pour comprendre le monde. La
Maçonnerie enseigne par symbolisme parce que ceci est l'apprentissage le plus
naturel, le plus en accord avec la nature humaine. Et
ce fait nous donne la force d'attraction et l'élan pour retenir l'attention des
hommes de bonne volonté, soucieux d'aider leur prochain, désireux d'agir non
pas seulement pour leur profit personnel, mais aussi pour le bien general.
Et chacun de ces homes bons, quand il devient notre Frère, doit étudier
nos symbols et découvrir leur signification. Non pas la signification donné par d'autres! Mais la signification
personnel propre à lui-même. Chaque Maçon taille sa propre pierre, son propre
caractère, avec ses mains, son intelligence. Pas de leçon dogmatique, ex
cathedra. Le Maçon devient maçon par son effort personnel.
Et le symbole devient enseignement,
vivant et effectif dans l'âme de chaque Frêre, où il restera pendant toute
son existence. |