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ÉTUDES MAÇONNIQUES - MASONIC PAPERS

by W.Bro. ALAIN BERNHEIM 33°

HOMMAGE À RENÉ GUILLY

Les Franc-Maçons, les vrais, les historiens de la Franc-Maçonnerie, les authentiques, viennent de perdre un des leurs. René Guilly les a quittés le 11 juin 1992.

Issu d'une famille originaire de Trucy-sur-Yonne en Bourgogne,[i] il naquit à Paris dans le 8ème arrondissement, le 27 juillet 1921. Conservateur en chef des Musées de France et chef du service de restauration des musées classés et contrôlés, il était également Professeur titulaire à l'Ecole du Louvre.

Initié le 9 mai 1951, passé Compagnon le 30 avril 1952, et élevé à la Maîtrise le 14 janvier 1953 à la R:. L:. La Clémente Amitié, Or:. de Paris, il fut Vénérable en chaire de deux Loges [ii] avant de quitter le Grand Orient de France en 1964. Il se rattacha alors à la Grande Loge Nationale Française (Opéra) et y occupa les fonctions de Trésorier Fédéral de 1965 à 1967.

Le 26 avril 1968, la Loge Nationale Française [iii] était créée sous son impulsion par trois loges pourvues de patentes régulières. Cette Fédération adopta le 26 janvier 1969 une Charte de la Maçonnerie Traditionnelle Libre, texte peu connu qui devrait être médité par ceux de nos contemporains qui déplorent l'état présent de l'Ordre, et passera sans doute un jour à la postérité.

C'est au Grand Prieuré de France que René Guilly fut initié Maître Ecossais de St. André le 11 juin 1961 (par la Loge Ecossaise Les Compagnons du Sept), reçu Ecuyer Novice le 28 avril 1962 (à Lille, par le F:. Albert Hermand, Préfet des Flandres) et armé C.B.C.S. le 10 novembre 1962 (à Neuilly, par le F:. Pierre de Ribaucourt, Grand Prieur).

Son nom d'Ordre était Eques a Latomia Universa. Ses armes : porte parti d'azur à une truelle d'or et de gueules au glaive aussy d'or, timbré d'un heaume avec ses lambrequins. Sa devise: A Scientia Patientia.

Le 1er mars 1965, Pierre de Ribaucourt mourait subitement sans avoir désigné de successeur, quelques jours après que le Visiteur Général ait démissionné. René Guilly fut désigné Visiteur Général temporaire, le 5 avril 1965.

Il rejoignit en 1967 le Grand Prieuré Indépendant des Gaules et en devint Grand Prieur Adjoint en 1969, puis Préfet d'Auvergne Sud, Bourgogne et Occitanie en 1970. Il se rattacha ensuite au Grand Prieuré de Neustrie [iv] dont le Grand Prieur était l'Eq. ab Humilitate in Domino. René Guilly en fut élu Chancelier et Préfet de Paris le 28 septembre 1978, puis Grand Prieur le 6 janvier 1982, fonction à laquelle il fut réélu le 7 janvier 1986.

René Guilly m'ayant exprimé le voeu de devenir membre de la Grosse Landesloge der Freimaurer von Deutschland, je fus son parrain et assistai à son initiation, le 5 juin 1988.

 

RENAISSANCE TRADITIONNELLE

 

C'est en janvier 1970 que parut le numéro 1 de Renaissance Traditionnelle. Sous le pseudonyme de René Désaguliers, René Guilly en fut le Directeur unique. Sous sa direction, de 1970 à 1992, Renaissance Traditionnelle a publié quatre-vingt-dix numéros en quatre-vingt-un cahiers comprenant plus de 7.000 pages.

« Renaissance Traditionnelle est une revue sans aucune attache obédientielle. Elle n'a qu'un seul but: susciter et publier des études, apporter des documents qui fassent mieux comprendre et mieux aimer la tradition maçonnique dans sa double dimension: historique et spirituelle. ». Ce texte, inscrit sur la troisième page de couverture du No. 1, fut reproduit sur chaque cahier et ne subit jamais de modification.

L'éditorial de ce numéro 1, dû à Jean-Pierre Lassalle qui sous le pseudonyme [v] Jean-Pierre Crystal fut le rédacteur en chef des trois premiers numéros de Renaissance Traditionnelle, s'ouvrait ainsi : « Au moment où la pensée occidentale traverse la plus grave crise depuis celle des Universaux, où d'éminents esprits contestent jusqu'à l'existence même d'une Tradition, il nous paraît opportun de témoigner de la vitalité de cette tradition en tâchant d'en approfondir les principaux domaines. C'est pourquoi notre revue se veut traditionnelle [...] ».

La revue connut un second rédacteur en chef, Frédérick Tristan, nommé à ce poste en 1975, qui le conserva jusqu'en 1978. En avril 1971, était apparu un Conseil de Rédaction comprenant trois membres (Jean-Pierre Crystal, Gérard Lindien et Roland Renais), puis quatre lorsque Antoine Faivre y fut agrégé en 1972, puis deux (Antoine Faivre et Gérard Lindien) à partir de 1978. Ce Conseil disparut à la fin de 1984.

Dès lors, la responsabilité de la revue ne fut plus assumée que par son Directeur assisté d'un Secrétaire de Rédaction, Jacques Léchelle, qui remplit à la perfection cette lourde tâche de 1973 jusqu'au numéro 90, daté d'avril 1992, mais paru après la mort de René Guilly.

Il y a quelques années, un haut dignitaire de la Franc-Maçonnerie française me reprochant d'avoir évoqué les circonstances de la réorganisation du Suprême Conseil pour la France dans  une conférence que j'avais donnée en 1985 à Paris à l'invitation de René Guilly, crut bon d'ajouter quelques remarques désobligeantes à propos de Renaissance Traditionnelle qui en avait publié le texte.[vi] Je lui rappelais que le Bulletin de la Juridiction Sud des Etats-Unis d'Amérique,[vii] oeuvre exclusive du Grand Commandeur Albert Pike, tirait à cinq cents exemplaires et n'avait qu'une centaine d'abonnés, que chacun de ses volumes représentait une mine inestimable de documents transcrits par Pike lui-même, et que Renaissance Traditionnelle constituait pour la connaissance de l'histoire et de l'esprit de la Franc-Maçonnerie une entreprise d'une qualité plus haute encore, dont, à l'instar du Bulletin,  on déplorerait sans doute un jour ne plus pouvoir acquérir la collection complète.

 

PORTRAIT DE RENÉ GUILLY PAR LUI-MÊME

 

« Je suis un Maçon traditionaliste. Je reconnais le bien-fondé spirituel et traditionnel des point essentiels énoncés en 1929 par la Grande Loge Unie d'Angleterre. Mais je conteste l'application temporelle qui en est faite. J'aime l'Histoire maçonnique et l'Histoire tout court, j'essaie de la connaître et de la comprendre. Elle est pour moi un guide sûr et elle m'empêche d'avoir recours à ces armes si faciles de l'anathème global et de l'excommunication collective. La Tradition maçonnique véritable n'appartient nullement au passé. Elle est totalement vivante. Mais ces procédés totalitaires, eux, sont périmés définitivement et leur survivance n'est que la honte de notre Ordre et de certains pays. Ils sont la négation de tout universalisme et de tout oecuménisme. » (R.T. No. 11, juillet 1972, p. 214).

« ... je n'oublie pas que ce livre [Les Mystères de l'Art Royal] fut avec L'Idéal Initiatique, aussi de Wirth, celui qui me décida à entrer en Franc-Maçonnerie. Certes depuis 21 ans, l'Ordre m'a conduit vers bien d'autres horizons, plus authentiques me semble-t-il, mais je ne renie pas cette étape. Je souhaite que d'autres la connaissent à leur tour et qu'elle les engage dans la Voie. » (R.T. No. 12, octobre 1972, p. 279).

« Trois hommes: Oswald Wirth, par la lecture de qui (et de René Guénon) je suis entré en Franc-Maçonnerie il y a vingt-cinq ans, Marius Lepage [viii] que j'ai connu et aimé depuis cette période jusqu'à son départ pour la Grande Loge d'En Haut, Jean Baylot, qui ne permet pas qu'on l'aime mais que je respecte. Un quatrième en second plan si honnête et si fidèle: Joannis Corneloup.[ix] En toile de fond, la Franc-Maçonnerie française depuis cent ans. A l'affiche: le drame de la spiritualité de l'Occident. Un beau spectacle, triste. » (R.T. No. 26, avril 1976, p. 163).

[A un lecteur bruxellois qui, à propos de quelques articles récemment parus dans R.T., lui écrivait: « J'ai peur de voir s'introduire dans nos temples des tendances chrétiennes qui supplanteraient ce qui pour moi est la vocation de notre Ordre, je veux dire la méta-physique », René Désaguliers répondit dans la Lettre pour Bruxelles (R.T. No. 36, octobre 1978)]: « L'objet de la Franc-Maçonnerie est d'être traditionnelle. Et si je n'avais pas aussi honte d'évoluer dans le pléonasme et le truisme, je demanderais ce que pourrait bien être la Franc-Maçonnerie si elle n'était pas traditionnelle. Une Franc-Maçonnerie traditionnelle, qui s'occupe de tradition (je rougis encore, mais il faut être clair) "récupère" tout ce que peuvent souhaiter ses membres, et tout ce par quoi, à tous leurs niveaux, ils peuvent s'enrichir, de la métaphysique (avec son indélébile empreinte religieuse) jusqu'au choix de l'outil par rapport à la dureté de la pierre. Je ne vous ai pas encore choqué peut-être. Mais croyez-vous bien qu'il serait sérieux dans cette démarche, d'évacuer le christianisme ? Vous, vous ne voulez pas qu'on le laisse entrer, moi, je demande qu'on ne le fasse pas sortir. Ce serait évacuer dix-neuf siècles - les nôtres - et un continent - le nôtre. Un fameux vide. Le vide de notre siècle devant lequel je tremble de vertige. » [x]

 

L'OEUVRE DE RENÉ GUILLY

 

Si Marius Lepage fut le premier Maçon français à signaler à nos compatriotes l'importance essentielle de l'école authentique des historiens anglais de la Franc-Maçonnerie, René Guilly fut celui qui mit leurs textes à la portée de tous. C'est en partant des documents rassemblés par Knoop, Jones et Hamer - The Early Masonic Catechisms (1943) - que René Guilly  commença son oeuvre d'historien.[xi]

La première phrase du premier article qu'il publia dans le No. 1 de Renaissance Traditionnelle, « Le plus ancien texte rituel maçonnique connu est "Le manuscrit des Archives d'Edimbourg" daté de 1696. », illustrait bien ce point de départ. L'entreprise première de René Guilly fut de faire connaître ces documents, afin que chaque Maçon de langue française puisse enfin savoir "D'où nous venons". Il en publiera sa propre traduction en 1981 dans le No. 47 de Renaissance Traditionnelle.

Simultanément, sur le triple plan de l'histoire, des rituels et du symbolisme, il entreprit une étude du Régime Ecossais Rectifié, dont l'ampleur est sans précédent à l'échelon mondial. De 1972 (Le Symbolisme du Temple de Salomon dans les 4 premiers grades du Régime Ecossais Rectifié, R.T. Nos 9 & 10) à 1989 (Essai sur la chronologie des rituels du RER pour les grades symboliques jusqu'en 1809, R.T. Nos 80 & 81, publié en collaboration avec Roger Dachez), en passant par Lettre à un Chevalier de la Cité Sainte et La double structure administrative et hiérarchique du RER en 1778 (R.T. Nos 30 & 31, 1977), Documents strasbourgeois sur la Stricte Observance (R.T. Nos 34 & 35, 1978) et Les Rituels français d'armement, de la Stricte Observance (1775) au Convent de Wilhelmsbad (R.T. Nos 49 à 51, 1982), cette étude fut l'une des préoccupations majeures de sa vie.

Cependant - car tout se tient - ses recherches sur l'apparition de l'Ecossisme en France l'amenèrent à publier et à commenter des rituels et des documents inédits dont aucun historien de la Franc-Maçonnerie ne peut désormais se permettre d'ignorer l'existence. Ce qui nous valut de découvrir en 1971 un rituel de Rose-Croix de 1765 (R.T. Nos 5 à 7), l'année suivante un rituel de Vray Maître et Ecossois (R.T. Nos 9 & 10), en 1980 un rituel de Grand Ecossois (R.T. No. 42) et en 1990 un second rituel de Vray Maître Ecossois avec sa Grande Instruction, ou cathéchisme de Perfection (R.T. No. 83), en 1981 Le Registre maçonnique de Messire Jérôme Dulong (R.T. No. 46) et Quatre Rituels français anciens de l'Arc Royal, 1760-1764 (R.T. No. 48), autant de découvertes que devait couronner son étude sur La Grande Loge de Paris, ditte de France, et les autres grades, de 1756 à 1766, dont la publication, commencée en 1992 avec les Nos 89 & 90 de R.T., n'est pas encore terminée.

Autre monument sans doute inachevé, l'hommage qu'il consacra aux Pierres de la Franc-Maçonnerie, cycle d'articles dont le premier parut en 1987 (R.T. No. 71) et le dixième, La Pierre Parfaite, en 1991 (R.T. No. 87-88).

René Guilly a fait honneur à son nom d'Ordre, Eques a Latomia Universa.

 

LES SOURIRES DE MON AMI RENÉ GUILLY

 

Le jour viendra peut-être où les lettres que nous nous sommes écrites - il m'en adressa près d'une centaine - seront publiées, le jour où je me sentirai la force de parler de celui qui, avec Corneloup, Marius Lepage, Etienne Gout et George Draffen, fut l'un de ces êtres exceptionnels, plus chers que je ne saurais dire, avec lesquels j'ai eu la joie de travailler et tenté de comprendre notre Histoire, échangé des lettres, des idées, et parfois aussi... des blagues de collégiens.

R.T. ayant publié à la dernière page de son No. 66 Un problème de crypto-graphie maçonnique permettant à celui qui répondrait aux questions posées d'abonner gratuitement pour un an « une personne appartenant à l'Ordre maçonnique » j'en adressai la solution à la revue et reçus par retour du courrier une lettre commençant ainsi: « Mon cher Alain, J'ai le plaisir de t'informer que tu as gagné le concours de cryptographie de R.T. J'ai également le plaisir de t'informer qu'en raison de ta personnalité éminente, tu as été mis hors concours. Toutefois tu pourras toujours comme par le passé recevoir autant de Nos de R.T. que tu le désireras ».

Quelques mois plus tard, René m'adressait pour Noël le témoignage de son amitié sous la forme d'un poème plein d'humour et d'allusions voilées.

 

 

ACKNOWLEDGMENT

 

Ta fulminante poudre, à l'art maniaque allée

Du vieux sud Wisigoth, Alain Divin Bernaime

Du laurier des Quatre, couronné, Assemblée

De ta science étourdie, grand feu d'Armagnac, j'aime !

 

Cyrrhose, crois, n'aurai, En paix, lis, quand ? Lynx sait !

De l'eau de vie me garde, aux Constitutions grandes

Fidèlement me voue, pour de l'ami tracer

Directeur goguenard, l'urticante légende !

 

Je conclus: sur ton art, l'Illustre Commandeur

Grand, pensif, se mire, mais point ne s'y reflète

Sceptre ni blanc cordon, horreur ! à lui l'ardeur

Du flacon vite ! envoie, pour que mal sort ne jette !

 

Chatellerault  Noël 1986

 


NOTES

 



[i]            Voir R.T. No. 53, 1983, p. 54.

[ii]           A propos de la Loge Devoir et Raison, créée en 1955 et pratiquant le Rite Moderne Français Rétabli, voir R.T. No. 25, p. 55.

[iii]           « En ce qui concerne notre Fédération, c'est actuellement avant tout un lieu expérimental dont le destin est inconnu » (lettre du 15 juin 1972). « La LNF ... fait un travail rigoureux mais évidemment de peu d'étendue. Personnellement je m'en contente très bien car je ne pense pas que la maçonnerie française soit en état de nourrir de bien grandes ambitions avant d'être revenue à l'essentiel qui est la mission traditionnelle et spirituelle de l'Ordre » (lettre du 20 septembre 1977).

[iv]           Le Grand Prieuré des Gaules, auquel une délégation du Grand Prieuré d'Helvétie apporta la lumière, avait été fondé le 23 mars 1935 par Camille Savoire, alors Grand Commandeur du Grand Collège des Rites. Savoire se démit le mois suivant de sa charge de Grand Commandeur et démissionna du GODF (lire la documentation reproduite en 1935 dans le Bulletin No 14 des Ateliers Supérieurs du GCDR, ainsi que l'ouvrage de Louis Charrière, Le Régime Ecossais Rectifié et le Grand Orient de France, publié en 1938). En 1936, il créait une Grand Loge Ecossaise Rectifiée qui se mit ensuite irrégulièrement en sommeil.

             Fin 1954, une Grande Loge du Régime Rectifié était fondée en France avec le F:. Rybinski, Eques a Studio, comme GM National (voir, pp. 72 à 80 de L'ORDRE et les Obédiences de Marius Lepage, Histoire du Régime Rectifié en France, texte écrit par le Grand Prieur Moiroux, Eques a Clementia). Le 7 juillet 1958, cette GL décidait de fusionner avec la Grande Loge Nationale Française (voir la lettre adressée le 20 juin 1958 par J. Corneloup au Grand Prieur Moiroux in: Corneloup, La chair quitte les os..., pp. 115-119). Une scission se produisit alors au sein de la GLNF, dont le résultat fut la création de la GLNF (Opéra), le 2 octobre 1968. Une scission parallèle au sein du Grand Prieuré des Gaules amena en 1960 la création du Grand Prieuré de France, souché sur la GLNF (Opéra). Le Grand Prieuré Indépendant des Gaules était créé en 1967 par des CBCS qui avaient quitté la GLNF en 1961 et furent rejoints l'année suivante par les CBCS de la Préfecture des Flandres relevant du Grand Prieuré de France. Le Grand Prieuré de Neustrie (issu du Grand Prieuré Indépendant des Gaules de 1967) et le Grand Prieuré d'Aquitaine (issu du Grand Prieuré des Gaules de 1935), organismes respectant le découpage géographique de la Matricule du Régime de 1778, étaient créées en 1974 (voir Alain Bernheim, Camille Savoire et le Régime Ecossais Rectifié, R.T. No. 45, 1981).

[v]           Plusieurs collaborateurs de R.T. utilisèrent un pseudonyme et parfois plusieurs. Je n'indique leur patronyme que s'il a été dévoilé dans R.T. ou si leur utilisateur m'y a autorisé.

[vi]             Présentation des problèmes du Rite Ecossais Ancien et Accepté (R.T. No. 61, 1985).

[vii]          Le premier volume de ce Bulletin parut au mois de mai 1870, le dernier en juin 1892, quelques mois après la mort de Pike. Ces dix volumes, comprenant un millier de pages chacun, sont aujourd'hui fort rares.

[viii]         « J'étais abonné au Symbolisme avant d'être Maçon, dès 1949 si je me souviens bien » (lettre du 15 juin 1972).

[ix]           « Comme toi je suis profondément attaché à Corneloup. Et seuls des hommes de la charnière, comme nous, peuvent en parler honnêtement » (lettre du 7 juin 1979).

[x]           A la suite de cet article, j'écrivis ä René Guilly une lettre qu'il publiera dans R.T. No. 39 (juillet 1979) sous le titre « Une lettre d'Alain Bernheim au sujet de la "Lettre pour Bruxelles" ».

[xi]           Oeuvre qui débuta par la publication de deux cahiers, La Position des Colonnes du Temple et l'Ordre des Mots Sacrés du 1er et 2ème degré (1961) et Les trois Colonnes Sagesse Force Beauté et les trois Grands Chandeliers (1963), publiés sous le pseudonyme "René G.". On lira aussi l'article paru sous le même pseudonyme dans Le Symbolisme No. 367, octobre-décembre 1964, intitulé Colonnes et Chandeliers.